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les Anges

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les Anges

Mon fils...

 

Tout juste une journée sans toi,

Et tu me manques déjà...

Notre séparation fut comme une déchirure,

Nos deux coeurs meurtris telle une blessure.

Mon petit garçon trop vite tu grandis,

Et je ne vois pas passer la vie.

Je dois te laisser voler de tes propres ailes,

Mais l'amour maternel toujours m'appelle...

Tu es ma vie, ma chair, mon sang,

Aujourd'hui un grand vide se fait sentir en dedans.

Mon petit bonheur, je t'aime plus que l'infini,

Et que cette semaine soit vite finie !...

Ta maman AngeBleu

 

se soir encor

 

Ce soir j'ai le mal de toi...

Ce soir j'ai une angoisse là, tout au fond de moi...

Un je ne sais quoi qui mouille mes yeux

Et brouille ma raison...

La douleur descend, poignante...

Je la sens dans mon coeur, dans mon ventre...

Je me souviens...

Ah oui! 

Tu disais que j'étais exigeante...

Pourtant, qu'avais-je de toi,

Sinon quelques minutes volées, par ci par là...

Ta voix dans le lointain...

Une lettre fugace, des mots distraits, souvent maladroits,

Où tendres ou blessants... cela dépendait du moment, 

De l'humeur, du temps...

Oui, ce soir j'ai le mal de toi...

Je voudrais que tu sois là, en moi...

Effaçant de ton regard...

Ces larmes brûlantes qui coulent impuissantes...

Apaisant d'un seul geste,

La fièvre, l'angoisse, la solitude de mon âme.

angebb

 

 

J'essaie de t'oublier mais je voudrais que l'on m'apprenne à oublier de penser

angebb

 

Larme

 

 Soudain elle surgit venue des profondeurs,
sa valeur est inestimable tant elle est vraie.
Plus riche qu'un trésor, elle perle au gré du moment,
scintillante de vérité et pourtant si indéchiffrable

qu'aucun n'eut pensé de la comprendre.
Merveille qu'elle est, elle s'écoule vivement
pour laisser fuir l'autre qui la suit.
Rempli de joie ou de mélancolie,
seul l'être qui la laisse filer peut la comprendre
car elle crie dans le silence.

Où il y a une larme,
il y a un coeur.

Anged'or

 

chagrin d amour

 
Larmes sur l'oreiller,
Qui coulent sans s'arrêter,
Le seul endroit où l'on se réfugie,
C'est au fond de son lit

Quand on a de la peine à outrance,
Que son désespoir est immense,
Qu'on ne sert que le vide dans ses bras,
On reste caché sous les draps.

On pleure tous ainsi,
Dans la solitude de la nuit,
Le visage enfoui,
Ne faisant pas de bruit.

Parfois des sanglots plus forts,
Nous réveillent quand on s'endort,
Le cœur prêt d'exploser,
Et le visage tout mouillé.

Quand le lit est trop grand,
Que l'être aimé est absent,
On a jusqu'au petit matin,
Pour éponger notre chagrin…

Il ne reste plus qu'à espérer,
Qu'un soir un simple baiser,
Viendra à jamais sécher,
Nos larmes sur l'oreiller...................................angebb

 

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