Quand la nuit descend sur ma vie
Tous les mots que j'écris
Deviennent couleur de larmes
Les virgules perdent leur charme
Et mon coeur en détresse vous livre
Son âme avec tendresse

Oui, ça pleure aussi un poète

L'écriture devient ma seule survie
Quand dans mon coeur
Il pleut des larmes
À la couleur de mes blessures
Et à l'encre de la démesure
Ma vie a tellement froid sans lui

Oui, ça pleure aussi un poète

Je ressens vos souffrances
Entre les points et les lignes
Mes mots se meurent
Pendant que mon coeur veut vivre
Il m'arrive même d'avoir peur
Que le bonheur arrive

Oui, ça pleure aussi un poète

Au fond de lui
C'est toujours la nuit
Il n'a pour seule trêve
Que la survie de ses rêves
Il recherche la noirceur
Comme d'autres le bonheur

Oui, ça pleure aussi un poète

C'est pour ça qu'il écrit sa vie
Et qu'il libère son coeur
En caressant parfois le vôtre
Il ne recherche en lui
Que l'absolution de ses fautes
En écrivant la poésie de ses peurs

Ils ont dans leurs yeux
Le bonheur à l'état pur.
Ils ont toujours l'air heureux
Sont aussi beau que la nature.

Ils ont banni à eux seuls l'intolérance.
Ils ont dans leur coeur le mal de l'indifférence.
Ils ne connaissent pas le mensonge
Du moins celui qui fait mal, le mauvais mensonge !

Ils ont un coeur de géant
Leur monde n'est d'ailleurs pas assez grand
Pour qu'ils nous le fasse partager
Pour qu'ils nous apprennent à aimer.

 
Nous adultes, nous ne comprenons jamais rien
Et pourtant nous avons aussi été des gamins.
Au fond de nous, nous sommes toujours des enfants.
Pourquoi alors penser avec autant de différence.
 
La beauté reste en chacun de nous.
Chacun sait que l'enfance restera en nous.
Alors pourquoi vivre dans ce monde de violence
Et ne pas retrouver notre monde d'innocence.

 ANGEBB

Tu t’es enfermée dans ta chambre

Et tu te noies dans ton chagrin

Tes yeux se font si tendres, si tristes

Tu regardes, mais tu ne voies rien

Tu attends, mais personne ne vient.

Le mois de mai ne te fait plus sourire

Tes nuits sont semées de regrets

Tes rêves ressemblent à des cauchemars

Tout ce que tu peux te dire

Sans même savoir si c’est bien,

C’est : ne pleure pas, ne pleure plus

Mais quand tu as le cœur dans les nuages

Les souvenirs te reviennent

Et sur ton doux visage,

Glisse une larme de tristesse

Alors tu ne sais plus

Plus ce qui est juste,

Plus quoi dire, plus quoi faire,

Plus quoi penser

Puis un jour, il faut que tout ça passe

Que tu oublies

Et te dire que

Même si la pluie est tombée dans tes yeux

Un jour de peine et de silence,

Le soleil y renaîtra

Le jour où tu ne l’attendra pas

DiaBoliQue....

Oublier cela n'existe pas vraiment
On recouvre juste les sentiments
De sensations qui redonnent le bonheur
Pour combler peu à peu la douleur

Oublier c'est se mentir à soi même
Sans penser que le temps peu à peu sème
Des morceaux de pensées
Que même le coeur ne peut arrêter

Oublier ce n'est pas le mot précis
C'est tourner une page de sa vie
En espérant ne plus devoir y revenir
Pour à tout prix éviter le pire

Oublier c'est garder tout en mémoire
Mais ne plus ouvrir le fameux tiroir
Où est renfermée toute l'aventure
Qui pendant un moment nous a fait la vie dure

Oublier c'est vouloir passer à autre chose
En espérant que rien ne s'y oppose
A cette décision qu'il a fallut prendre
Pour éviter que tout ne flambe

Oublier c'est souvent dans les pleurs
Qu'apparaît cette décision pour le coeur
C'est tomber et vouloir ensuite se relever
En essayant d'enlever les mauvaises pensées

Parce qu'on ne peut oublier...
Parce qu'on ne peut effacer...
Parce qu'on n'oublie jamais...  

~ AngeBleu ~