Alors que je me promenais le pas lourd le coeur brisé
Une force irresistible me conduisit a l'orée d'une foret
Pour quelles raisons je ne saurait l'expliquer
Je sentais qu'il me fallait y penetrer

Dans ce lieux où le calme regnait
Un peu angoissée je me suis enfoncée
Dans quelle direction devais-je me diriger
Bien sur je n'en avais pas la moindre idée

Marchant sans trop savoir où j'allais
Je la vis au lointain s'elever
Une fontaine d'un incroyable beauté
Jamais a ce point je ne fus si emerveillée

Lentement d'elle je me suis approchée
Il y coulé un eau d'une telle pureté
Je commencais à me pencher pour y gouter
Quand soudain j'appercu mon reflet

Mais à qui appartenait ce visage sans joie
Je ne pouvais croire qu'il s'agissait de moi
Quand doucement la fontaine me murmura
C'est le reflet de ton coeur que tu vois là

Elle m'expliqua avec une infinie tendresse
qu'elle allait chasser ma tristesse
Qu'elle avait été créee pour exaucer les voeux
Qu'elle avait pour but de rendre les gens heureux

Grace a elle nos deux coeurs sont desormais reunis
J'ai enfin retrouver gout a la vie
Des lors lorsque je croise un coeur brisé
Je lui indique le chemin de la fontaine à souhait
Si dans le reflet se dessine un coeur sincère
Elle me l'as promis elle exaucera ses prieres

AngeDiaBoliQue...

Larme, perle fine, glissant lentement le long de mon visage,
Tu es certainement la preuve qui témoigne ma tristesse et me désenchante
Larme, fruit mûrit, de toutes mes souffrances,
Tu dévoiles mes sentiments, mes secrets, mes joies, mes endurances.

Larme, souvent tu me fais penser a ma tendre enfance,
Lorsque mes pleurs capricieux étaient sans importance.
Larme, à l'avenir montres-toi plus discrète,
Au sujet de moi-même, très sensible personne,
Mes sentiments et mes pensées les plus secrètes,
Sont dévoilées et voici qui martèle dans ma tête,
Les bruits de mes plaintes qui m assomment.

Larme, reste caché au fond moi-même,
Ne te montrant plus jamais à personne,
Car de toutes mes peines et problèmes,
Mon ennemi se réjouit, s'enfuit et m' abandonne.

Larme, montres-toi plutôt la nuit dans le silence,
Car par connivence nous nous comprenons,
Notre entente est si fidèlement intense,
Dans la solitude tu soulages mes désillusions.

Larme, perle cultivée, goutte d'eau transparente,
Née d'un arbre aux fruits salés, ne se vendant pas,
Par ta forte salaison tu me désenchantes,
Fruit amer et acide qui mûrit lentement en glissant,
Sur mes joues, et je t'avale toujours sans le vouloir,
Me laissant un goût assez âpre pour très longtemps,
Tu es la larme qui dévoile indiscrètement, mon désespoir.

AngeDiaBoliQue...

L'amour : à consommer sans modération...

AngeBleu

Derrière la vitre , on se dit tout, se comprend.
Derrière la vitre, malgré tout, je t'entends.
Derrière elle, je te devine et t' apprécie.
Je me sens proche de toi, pourtant si loin d'ici.
Derrière elle, je te regarde et je souris.
Je me sens bien, car tu souris aussi.
Mais quand tu pleures dans tes nuits d'insomnie,
La joie me fuit, et la peine jaillit.
Derrière la vitre , tu m'auras fait comprendre,
Que la vie est précieuse mais ne cesse de surprendre.
Jamais un jour je n'avais pensé
Que derrière la vitre je trouverais l'amitié.

AngeBleu

Deux mots ont suffit pour prendre les larmes

De mon coeur qui sans arme est prêt à rendre larmes.

Deux mots ont trahit ce qui restait d'espoir

A l'aube de l'amour, crépuscule de ma vie.

Deux mots prononcés qui résonnent à jamais

D'un écho qui toujours assourdi ma pensée.

Deux mots en sursis qui planent et qui s'échappent

D'un silence d'agonie qui perle et nous dédie.

Deux mots que je maudis pour te dire mon amour

Reste t-il une issue de secours

Pour un sens à nos vies ?

Que sont ces mots ? Tous ces mots ?

Pourquoi tant de définitions pour un seul mot ?

L'amour n'a pas de sens, pas d'endroits, pas d'envers !

Mais parfois des revers, qui auraient la fragrance,

D'un souvenir amer, éthéré de souffrance,

Remettant le couvert, à chaque fois qu'on y pense.

L'amour n'a pas de sens, pas d'endroits, pas d'envers !

Juste un passé pervers, que je préférerais taire,

Qui plonge dans l'ignorance du douloureux mystère,

Qui transperce mes cinq sens.

J'ai mis une tranche de vie en texte,

Ce que j'aime, ce que je déteste,

Des simples mots qui me reflètent,

Donnant l'image d'une silhouette

Parfois tranchante, parfois douceur,

Mais qui t'explique ce que je pense,

De l'être humain en décadence,

De mes chagrins, de mon bonheur.

Mais le plus important à lire

Quand tu trouveras cet elixir,

Se trouve inscrit entre les lignes,

Où tu t'épanches, je m'imagine...

Il abreuvera peut-être ton coeur

Qui recherchait de la douceur,

Et naîtra en pensée une fleur,

D'où éclorera notre bonheur

Qui innondera de son amour

A la douce fragrance qu'il distille,

Nos deux êtres qui jour après jour,

S'épanouissent le long du fil

Du temps que je veux éternel,

Comme ce monde que j'ai dessiné

De mes mots juste pour t'aimer...

AngeBleu