Qu'il est doux,

Troublant, enivrant,

D'aimer passionnément,

D'un amour absolu,

Qui dévore le coeur !

De suspendre son âme,

Au sourire d'un magicien,

De fondre sous la douceur

De sa voix qui murmure

Le mots tendres.

De se noyer dans son regard,

Et de s'y voir belle, si belle,

Que le monde soudain

Devient beau, lui aussi.

De s'abandonner,

Sans peur, sans pudeur,

Dans la chaleur de ses bras.

De se sentir mourir

Sous la caresse de ses mains,

Qui amène les nuits

Aux portes du paradis,

Et d'oublier

Dans un baiser,

La tristesse de la vie.

AngeBleu

C'est quand un corps me parle là où les mots s'arrêtent,

parce qu'il n'en est aucun pour traduire fidèlement le désir qui étouffe,

 le plaisir qui libère,

ces sentiments de l'âme qui s'éprouvent dans la chair...

Vient alors le langage, le seul qui soit sincère, car on ne l'apprend pas,

on le sait sans connaître, fait de souffles, de frissons,

de regards qui se voilent,

de ventres qui se spasment,

du paradoxe des larmes qui se forment sans savoir pourquoi,

juste pour faire briller des yeux qui se ferment malgré soi

et jusqu'au paroxysme de ce cri qui implose envers et contre nous...

Car plaisir et douleur sont quasi frère et soeur,

Tout comme l'extrême sagesse ressemble à la démence..

AngeBleu